Comment supprimer les TMS et ATs des phases de chantier de construction ?
Neuf maladies professionnelles sur dix sont dues aux troubles musculo-squelettiques (TMS) dans le secteur du Bâtiment Travaux Publics (BTP). Les opérationnels sont habitués aux tâches contraignantes, comme lors de phases de coffrage, de transport d’étais, de déplacement du matériel fréquent en intérieur ou sur des zones difficiles d’accès. Les ouvriers diagnostiquent souvent trop tardivement leurs TMS et les pathologies physiques les affectent alors sur le très long terme.
Même si les coûts directs des TMS pour les employeurs sont connus (100 et 500 euros par an et par salarié), ce sont les coûts indirects qui sont les plus onéreux.
Tout d’abord, l’absentéisme : il survient suite au manque de motivation, souvent dû aux manutentions pénibles redondantes.
Deuxième, l’arrêt de travail : il peut aller jusqu’à un an pour une pathologie due à une manipulation de charges lourdes.